Il faut cuver sa peine. La prendre en bandoulière ou la bercer très doucement pour ne pas la réveiller. La porter même trop lourde. La laisser pénétrer au plus profond. S’ouvrir à son poids, à son intensité, à ses aiguilles et au vide qu’elle creuse. Surtout ne pas se crisper, car ses pointes deviennent des crocs. Difficile de recoller des lambeaux. L’accueillir sans s’agiter et la laisser nous traverser. Et porter fièrement ses traces.
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Quand je nous regarde, je vois des humains. Ce ne sont ni des frères ni des soeurs. Des frères, j’en ai un. Je ne m’entends d’ailleurs...
En me levant ce matin, je médite l’étrangeté du Domaine des Possibles. Malgré le nombre croissant des rayons des années passées, ma...
Les corps s’aiment, au-delà des sentiments, au-delà des jugements. Pores à pores, pores contre pores. Quand les peaux se rapprochent, la...
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