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Stone de nature

C’est sans doute la beauté de l’automne qui fait cet effet. L’esprit flotte, le cœur se dore de lumière ambrée et l’âme sourit, heureuse d’être incarnée dans un corps qui peut se promener dans la nature et la combler de sensations. Pour tout dire, la tête se vide et la plume reste endormie sur la table. Le bain de nature ramène à l’ère de la perception où les humains connaissaient le nom de chacun de leurs moutons à défaut de savoir compter. Ils savaient chaque tournant de ruisseaux, de rivières, chaque pente de montagnes puisqu’ils n’avaient pas de cartes géographiques. Ils étaient dans le paysage et le paysage les animait.

 

Dans l’enfermement de nos villes, malgré les parcs et autres bosquets, il devient difficile de faire un bain de nature. Il faut prendre un transport quelconque pour chercher le site où la nature règne. Une fois trouvé, on espère que la foule de nos congénères y sera dispersée, pour ne pas dire inexistante. C’est rare, mais ça arrive. On en profite alors jusqu’aux yeux.

 

Avant les pins couvraient les collines jusqu’à la rivière. Tapis d’aiguilles, parfum de résine, cocottes en tous genres. Sous un ciel azur, la rivière devenait marine. Elle le devient encore aujourd’hui, comme durant ces derniers jours pleins de soleil. Il reste au moins ça.

 

La nostalgie appelle en septembre, avec ses odeurs de gomme à effacer, de cahiers neufs, de pelures de crayons à mine frais aiguisés. Et le chant des bernaches qui s’envolent en flèche dans le haut des airs.

 

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L'Espace-rêves

Nous marchons sur la Terre avec nos chaussures adaptées aux cultures, aux climats et aux activités. Sur la lune, chaque pas est compté et...

L’éloge de septembre

Sais-je que ma langue raconte une histoire en elle-même? Que d’autres gens, d’autres peuples, d’autres lieux, d’autres époques, l’ont façonn

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